S'il y a bien une chose que l'on me répétait pendant la grossesse de Louis-Maël, et à laquelle j'avais très envie de croire c'était le "tu verras, un garçon c'est si proche de sa maman!"
Forcément, j'en avais envie. Mais je me demandai quand même ce que ça aurait de différent de la relation que j'entretenais avec mes filles, toutes 2 très proche de moi. Je me disais qu'un bébé, fille ou garçon, avait de toutes façons besoin de sa mère, d'être porté, bercé, cajolé, réconforté...
Puis, il est né. Et parallèlement, les filles ont grandi. Elles se sont rapprochées de leur père, ou plutôt ont comprit et prit conscience de son absence en journée alors que moi j'étais présente pour jouer mais aussi : ordonner, punir, contredire et bien d'autres choses moins réjouissantes! J'ai souffert de les sentir se détacher peu à peu de moi et voir leur père comme... un Dieu!
Mais lui, mon fils, il était là. Demandeur, dans le besoin d'être protégé et materné. J'ai pu l'allaiter 2 mois, des moments rien qu'à lui et moi. Et malgré le temps qui passe, le petit garçon qu'il devient, sa personnalité qui se forge et s'affirme, il reste le même avec moi. Doux, câlin, attentionné, cherchant mon regard, mon approbation, mes félicitations. Je sens avec lui une connexion différente. Je ne parlerai pas de sentiments plus ou moins forts qu'avec mes autres enfants car il n'en est rien, mais il y a ce petit truc qui fait que lui et moi, c'est un peu différent.
Il est pourtant lui aussi de plus en plus proche de son père, mais je ne vois pas dans ses yeux le même sentiment d'adulation que j'ai déjà pu voir dans le regard que les filles portent sur leur père.
Son héroïne à lui, c'est moi ❤
Forcément, j'en avais envie. Mais je me demandai quand même ce que ça aurait de différent de la relation que j'entretenais avec mes filles, toutes 2 très proche de moi. Je me disais qu'un bébé, fille ou garçon, avait de toutes façons besoin de sa mère, d'être porté, bercé, cajolé, réconforté...
Puis, il est né. Et parallèlement, les filles ont grandi. Elles se sont rapprochées de leur père, ou plutôt ont comprit et prit conscience de son absence en journée alors que moi j'étais présente pour jouer mais aussi : ordonner, punir, contredire et bien d'autres choses moins réjouissantes! J'ai souffert de les sentir se détacher peu à peu de moi et voir leur père comme... un Dieu!
Mais lui, mon fils, il était là. Demandeur, dans le besoin d'être protégé et materné. J'ai pu l'allaiter 2 mois, des moments rien qu'à lui et moi. Et malgré le temps qui passe, le petit garçon qu'il devient, sa personnalité qui se forge et s'affirme, il reste le même avec moi. Doux, câlin, attentionné, cherchant mon regard, mon approbation, mes félicitations. Je sens avec lui une connexion différente. Je ne parlerai pas de sentiments plus ou moins forts qu'avec mes autres enfants car il n'en est rien, mais il y a ce petit truc qui fait que lui et moi, c'est un peu différent.
Il est pourtant lui aussi de plus en plus proche de son père, mais je ne vois pas dans ses yeux le même sentiment d'adulation que j'ai déjà pu voir dans le regard que les filles portent sur leur père.
Son héroïne à lui, c'est moi ❤
Je ne peux que me voir dans tes lignes. Je voulais un petit garçon en premier pour cette relation dont j'entendais tellement de bien et bien que je n'ai aucun comparatif, je sens qu'il est avec moi comme il n'est avec personne d'autre.
RépondreSupprimerSi j'ai une fille un jour, je comprendrais peut être ce que tu ressens avec tes filles. ❤️
J'adore ce genre d'article. ❤️❤️❤️
Je suis tellement d'accord ! Apres 3 filles aussi très proches de moi, très câlines etc... je comprend petit à petit cette relation mère/fils qui est assez différente, il a beaucoup plus besoin de moi que ses soeurs...
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