Souvent, très souvent, je repense à la naissance de ma douce et son petit séjour en service de néonatologie. Après plus de 3 ans, le sentiment de culpabilité est toujours présent.
En effet, même en étant née quasiment à terme (39 sa) ma douce a eu une arrivée assez difficile, pour elle, comme pour papa attentionné et moi... Un travail assez long, jusque là rien d'étonnant pour un premier bébé, mais quand fût arrivé le moment de pousser pour expulser bébé rien ne se passa comme j'avais pu l'imaginer à ce terme. Ma douce n'était pas bien positionnée dans mon bassin, ce qui fait qu'après plus de 30 min de poussées, rien n'avait évolué, elle était toujours là, coincée en moi et elle montrait des signes de fatigue. Le temps me semblait long, j'étais épuisée et effrayée. J'ai cru que l'équipe médicale l'allait jamais se décider sur ce qu'il fallait faire.
Ils ont fini par appeler le gynéco de garde qui a décidé d'utiliser les forceps pour faire sortir ma douce... Papa attentionné a dû quitter la salle de naissance, me laissant seule face à mes peurs et à ma douleur. De son côté, j'imagine bien qu'il n'était pas rassuré non plus... A partir de ce moment, tout est allé très vite... Ma douce est née, bleue, sans pleurs et je n'ai pu l'apercevoir que quelques secondes avant qu'ils ne l'emportent dans une salle voisine.
Ce moment je l'avais imaginé 100 fois pendant les dernières semaines de grossesse, je l'avais rêvé et imaginé, une rencontre parfaite. Pourtant, je n'ai pu ni sentir, ni toucher, ni embrasser mon bébé. Papa attentionné n'a pas vu naître Douce et n'a pas pu me soutenir ni participer à cette naissance. J'ai été privé de mon bébé pendant plus d'une heure, une attente interminable, des sentiments bousculés... Mon bébé, mon premier bébé, était loin de moi, intubée, je n'ose imaginer ce qu'elle pouvait ressentir. Heureusement papa attentionné était à ses côtés...
Puis au bout d'une heure on est venu me présenter ma fille, ce si petit être de 46cm et 2.540kg, j'ai enfin pu la sentir contre moi et me sentir mère pour la première fois. Malheureusement 15 petites minutes plus tard, l'équipe est venue me dire que ma fille devait partir en service de néonatologie et que je ne pouvais pas la suivre. Le déchirement, laisser son bébé qu'on vient tout juste de rencontrer, lequel on a envie de câliner et chérir des heures durant... Je n'osais imaginer ce qu'allait pouvoir ressentir ma fille lors de ces longues heures loin de moi. Je me sentais démunie et coupable.
Encore aujourd'hui il m'arrive de me dire "si tu avais mieux fait ton travail, tout aurait certainement été différent".
En effet, même en étant née quasiment à terme (39 sa) ma douce a eu une arrivée assez difficile, pour elle, comme pour papa attentionné et moi... Un travail assez long, jusque là rien d'étonnant pour un premier bébé, mais quand fût arrivé le moment de pousser pour expulser bébé rien ne se passa comme j'avais pu l'imaginer à ce terme. Ma douce n'était pas bien positionnée dans mon bassin, ce qui fait qu'après plus de 30 min de poussées, rien n'avait évolué, elle était toujours là, coincée en moi et elle montrait des signes de fatigue. Le temps me semblait long, j'étais épuisée et effrayée. J'ai cru que l'équipe médicale l'allait jamais se décider sur ce qu'il fallait faire.
Ils ont fini par appeler le gynéco de garde qui a décidé d'utiliser les forceps pour faire sortir ma douce... Papa attentionné a dû quitter la salle de naissance, me laissant seule face à mes peurs et à ma douleur. De son côté, j'imagine bien qu'il n'était pas rassuré non plus... A partir de ce moment, tout est allé très vite... Ma douce est née, bleue, sans pleurs et je n'ai pu l'apercevoir que quelques secondes avant qu'ils ne l'emportent dans une salle voisine.
Ce moment je l'avais imaginé 100 fois pendant les dernières semaines de grossesse, je l'avais rêvé et imaginé, une rencontre parfaite. Pourtant, je n'ai pu ni sentir, ni toucher, ni embrasser mon bébé. Papa attentionné n'a pas vu naître Douce et n'a pas pu me soutenir ni participer à cette naissance. J'ai été privé de mon bébé pendant plus d'une heure, une attente interminable, des sentiments bousculés... Mon bébé, mon premier bébé, était loin de moi, intubée, je n'ose imaginer ce qu'elle pouvait ressentir. Heureusement papa attentionné était à ses côtés...
Puis au bout d'une heure on est venu me présenter ma fille, ce si petit être de 46cm et 2.540kg, j'ai enfin pu la sentir contre moi et me sentir mère pour la première fois. Malheureusement 15 petites minutes plus tard, l'équipe est venue me dire que ma fille devait partir en service de néonatologie et que je ne pouvais pas la suivre. Le déchirement, laisser son bébé qu'on vient tout juste de rencontrer, lequel on a envie de câliner et chérir des heures durant... Je n'osais imaginer ce qu'allait pouvoir ressentir ma fille lors de ces longues heures loin de moi. Je me sentais démunie et coupable.
Encore aujourd'hui il m'arrive de me dire "si tu avais mieux fait ton travail, tout aurait certainement été différent".
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